Quentin Carles de Caudemberg : Un insulaire dans la course
- Trial GP de France
- 21 févr.
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Dernière mise à jour : 22 févr.

Vainqueur de plusieurs compétitions et titres de champion de France, le pilote Beta Usine a été sacré champion du monde en 125 youth en 2013, 3ème du championnat du monde junior en 2014, second du Mondial des Nations en 2014, aujourd'hui installé à Algajola, en qualité de mécanicien au garage Peugeot de la ZA de Corbara, Quentin Carles de Caudemberg a décidé de revenir à la compétition, juste le temps de cette manche française du championnat du monde de trial qui aura lieu à Calvi du 30 mai au 1er juin. Il sera au guidon d'une Beta Bosi. À la veille de ce retour, il revient sur sa carrière, sa course à l'Ile-Rousse en 2014 alors qu'il était à l'époque champion du monde en titre, sa nouvelle vie et sur ce choix de son engagement uniquement pour cette manche française du championnat du monde - FIM Trial World Championships.
À quel âge avez-vous commencé à faire de la moto ?
Dès l'âge de 4 ans et demi j'ai enfourché une moto, avant de participer à mes premières compétitions. Il faut dire que j'ai été à la bonne école puisque mon père et mon frère aîné Nicolas étaient des férus de moto.
Vous avez un joli palmarès à votre compteur
Très jeune j'ai remporté plusieurs compétitions et titres nationaux. Ensuite, en 2013, j'ai été sacré champion du monde 125 youth et champion du monde world cup 2015.
Compliqué de concilier à cette époque compétition et études ?
C'est vrai que ce n'était pas évident mais j'ai eu la chance d'avoir un proviseur d'établissement et des profs qui ont été très compréhensifs et qui m'ont aidé. J'ai passé mon Bac en 2014. Je me souviens aussi que de retour de compétition du Japon, le lundi j'ai appelé le lycée pour prévenir de mon absence et que tout a été mis en oeuvre pour que je rattrape les cours.
En 2014 vous avez participé à la manche française du championnat du monde de trial à lIle-Rousse
Effectivement, et j'en garde un très bon souvenir. Il y avait une ambiance extraordinaire J'ai terminé second de chacune des manches au programme.
Vous aviez fêté ça ?
Oui le soir on est sorti et pour la petite histoire c'est là que j'ai rencontré Aurélie qui est devenue ma compagne.

Pourquoi avoir arrêté si tôt la compétition ?
Tout simplement parce que rester au haut-niveau durant une quinzaine d'années n'est pas chose aisée, et puis ça devenait de plus en plus difficile de trouver des sponsors mais aussi pour d'autres raisons.
Après votre carrière vous avez fait le choix de vous installer en Balagne
Oui, tout d'abord pour ma chérie Aurélie qui est d'ici et Ceccé Acquaviva, exploitant du cinéma Fogata m'a proposé de m'embaucher. Ensuite j'ai passé un Bac pro de mécanicien et j'ai intégré le garage Peugeot
de la ZA de Corbara.
Aujourd'hui vous décidez de faire un retour à la compétition. Pourquoi ?
Tout d'abord je voudrais préciser que je ne vais participer qu'à cette manche du championnat du monde, et pour cela il y a plusieurs raisons. Tout d'abord c'est par amitié pour le président du Trial Moto Club Balagne, Antoine Allegrini et pour ma compagne qui est d'ici. Ce sera également ma façon de rendre hommage à mon ancien président du MC Grasse, Daniel Olivier, qui a tant fait pour moi et qui est décédé il y a peu. Cette course je vais la lui dédier.
Comment vous compter vous préparer ?
Je pratique toujours la moto par plaisir. C'est dans la salle de sport que je m'entraîne physiquement.
Quelles seront vos ambitions ?
Bien sûr que j'irai pour la gagne, mais avant tout je compte prendre du plaisir.
Interview de Gilbert Guizol
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