El fenómeno Toni Bou, Rey de Calvi
- Trial GP de France
- 1 juin
- 4 min de lecture

Le trialiste, né à Piera, dans la province de Barcelone, aujourd'hui installé dans la principauté indépendante d'Andorre, a remporté avec brio le Grand Prix de France qui vient de se dérouler ce dernier week-end dans la station balnéaire de Calvi, en Corse où il a écrasé la concurrence. Le roi de la discipline conforte son avance au classement provisoire 2025. Prochaine étape, le Grand-Prix de Saint Marin, qui se déroulera du 6 au 8 juin à Baldasserona.
La station balnéaire de Calvi s'est réveillée ce dimanche matin encore sous l'émotion et souvenirs plein la tête des images de cette première manche du GP de France vécue la veille sur les zones exigeantes de Notre-Dame de la Serra. Après une nuit réparatrice, les pilotes se sont réveillés déterminés dans cette ultime journée à donner le meilleur d'eux mêmes.

Avec le soleil qui pointait déjà et cette mer d'huile de la baie de Calvi, certains n'ont pas hésité à « piquer une tête » dans l’eau. Et dire que deux semaines plus tôt, ces mêmes pilotes ont eu à affronter des conditions météorologiques exécrables au Grand Prix du Japon ! Il ne restait plus qu'à enfiler sa combinaison et à enfourcher sa machine, direction le promontoire de Notre-Dame de la Serra pour la suite de la compétition.
Les commissaires étaient en place et c'était parti.
Forts de leur expérience de la veille, les riders savaient à quoi s'en tenir sur les exigences de ces 12 zones. Ce qui est certain c'est que tous ont du faire preuve d'habilité, de précision et de
courage pour affronter les épreuves. Ce matin, en GP, le français Hugo Dufrese, victime d'une violente chute la veille, qui lui a valu quelques points de suture était bien au départ. Catégorie à laquelle il convenait d'ajouter les espagnols Toni Bou, Gabriel Marcelli, Alex canales, Aniol Gelabert, Jaime Busto et Pablo Suarez, l’italien Matteo Grattarola ainsi que l'anglais Jack Peace.
Une seconde journée de compétition qui débutait assez mal dans la zone 2 puisqu’en effet, dans ce groupe GP, seuls Marcelli, Busto et Bou passaient sans encombre. Le ton était donné. Hallucinant d'aisance et de maîtrise, Bou au guidon de sa Honda HRC menait le bal ! La compétition se poursuivait sur un rythme effréné, tenant en haleine un public ravi de pouvoir assister à un événement aussi grandiose.

Finalement au terme de cette journée dominicale, comme on pouvait s’y attendre l'espagnol Toni Bou l'emportait avec maestria devant son compatriote Jaime Busto (Gasgas). L'italien Mattéo Gattarola (Beta Factory) complétait le podium.
En TR2, victoire de l'espagnol Miquel Gelabert (Honda) , devant son compatriote Arnaud Farre (Sherco) et l'anglais Harry Hemingway ( Beta Factory),
En TR3, c'est l'américain Ryon Land (Sherco) qui s'est imposé devant l’anglais Harison Skelton (Scorpa) et le norvégien Jonas Jorgensen (Beta).
D'une zone à l’autre
On l'a dit et redit, pilotes et officiels sont unanimement tombés sous le charme de notre station balnéaire de Calvi. Comme l'a maintes fois souligné le président Antoine Allegrini, Calvi ne
manque pas d'atout.
Cette arrivée sur la baie de Calvi et sa citadelle, ancienne place forte génoise construite au XIIIe siècle, attire obligatoirement les regards. Que dire aussi de sa baie et de sa plage de 7 km de long et de ces montagnes où sur les sommets ont peut y retrouver de la neige en plein été !

Les 12 zones naturelles implantées à Notre-Dame de la Serra forcent l'admiration des pilotes et soulignent ses exigences.
Oui, ce Grand-Prix de France a sa place à Calvi. Le site parle pour lui, l’équipe d'organisation a montré son savoir-faire, sans que personne en doute un instant.
Alors, la suite de cette formidable aventure en 2026. Pour nous c'est un grand « OUI ».
Les meilleurs ambassadeurs de la Corse
Le rideau est donc tombé sur ce GP de France. À chaud, on retiendra que tant du côté sportif que populaire ce championnat du monde a été un succès retentissant. La station balnéaire de Calvi a tenu à merveille son rôle du meilleur ambassadeur de notre île. Et ça, nous le devons bien évidemment aux pilotes pour la qualité de leur prestation dans une discipline qui mérite vraiment que l'on s’y intéresse de plus près.

Comment ne pas citer aussi le travail d'organisation d'Antoine Allegrini, président du Trial Moto Club de Balagne et toute son équipe de bénévoles qui, jour et nuit ont puisé jusqu'au bout de leur énergie pour donner cette image de Calvi et de la Corse qui rayonne aujourd'hui aux quatre coins de la planète.
Un grand merci à eux. Respect les amis.
Calvi ville lumière
Coup de chapeau à la direction de course. On ne soulignera jamais assez le travail accompli
par la direction de course, les arbitres, les régisseurs, les commissaires, la direction technique et autres qui méritent d'être mis à l'honneur :
- Directeur de Course FMNR : Pierre RAMONDA
- Régisseur du Championnat FIM : Josep PUNTI
- CTRS FIM: Jordi PASCUET
- Arbitre FIM: David RODGERS
- Commissaire FMNR: François COURBOULEIX
- Com.Technique chef FMNR: Michel SABOTIER
- Directeur Technique FIM: Mark LÁSZLÓ
- Commissaire Durabilité FMNR: Daniel COQUELIN
- Chef du Service Médical : Luc LEHNER
- Chronométreur : Alex LAOPODIS
- Représentant CTR FIM : Thierry MICHAUD
- Coordinateur CTR FIM : Anna CLARENA
GILBERT GUIZOL
Comentarios