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Des lauriers d'or pour le GP de France à Calvi

  • Photo du rédacteur: Trial GP de France
    Trial GP de France
  • 4 juin
  • 3 min de lecture

Tous sont unanimes pour louer la qualité de l'accueil, de l'organisation et du site naturel de Notre-Dame de la Serra. Photo Olivier Sanchez / Crystal Pictures Agency
Tous sont unanimes pour louer la qualité de l'accueil, de l'organisation et du site naturel de Notre-Dame de la Serra. Photo Olivier Sanchez / Crystal Pictures Agency

Au terme des trois journées de cette compétition mondiale qui a attiré des milliers de spectateurs dans et sur les hauteurs de la Notre-Dame de la Serra, l'unanimité s'est faite autour des pilotes, dirigeants de la FIM et du public présent par milliers tout au long de cette compétition ?

Antoine Allegrini, président du Trial Moto Club Balagne, organisateur de ce Grand-Prix de France dresse un premier bilan en répondant à nos questions.


Êtes-vous satisfait du déroulement de cette manche française du Championnat du Monde de Trial moto ?

« 11 ans après l’Ile-Rousse, faire revenir cette étape française du championnat du monde de Trial à Calvi, c'était un sacré défi à relever, mais j'avais confiance en mon équipe et à tous ces bénévoles qui, j’insiste là-dessus, ont été d'une efficacité remarquable. Pour ce qui est de la compétition proprement dite, ce site naturel de Notre-Dame de la Serra, avec ses différentes zones, pourtant très techniques et spectaculaires, ainsi que le port de Calvi pour le final et la remise des prix, ont fait l'unanimité de tous, pilotes, officiels et spectateurs ».


Un bilan positif donc ?

« Oui, même si l'on peut toujours faire mieux, mais au vu du ressenti des pilotes, suiveurs, commissaires et hautes instances de la Fédération Française Motocycliste, avec à sa tête le président Sébastien Poirier, nous avons obtenu la médaille d'or du plus beau site et celle de l’organisation. Bien évidemment c'est pour nous une fierté d'avoir réussi à relever ce défi,

comme c'est un honneur d'avoir été les meilleurs ambassadeurs de Calvi et de toute la Corse.

C'était pour nous le principal objectif, et il a été atteint. Les mots du président de la FFM qui a dit qu'il fallait s'inspirer de ce qui a été fait à Calvi, m'ont beaucoup touché ».


On vous sent ému dans vos propos ?

« Oui tout à fait, surtout d'avoir trouvé des gens heureux d'avoir vécu avec nous cette aventure, ému aussi d 'avoir trouvé des gens qui on tout donné pour faire honneur à la Corse, ému enfin d'avoir mis en avant cette discipline qui mérite encore plus d'être mise en lumière. J'ai du mal à

trouver les mots pour dire ma fierté et les remercier tous ».


Qu’est-ce qui vous a le plus surpris ?

« Comme tous les gens présent, c'est l'affluence de la foule qui était partout, n'hésitant pas à faire de la marche à pied pour être au plus près de l'action et ne rien manquer de ces numéros d'équilibristes des pilotes. Il n 'y avait qu'à voir leurs yeux briller pour comprendre le bonheur

procuré. La remise des prix en a surpris plus d'un, notamment pour la qualité des trophées, plutôt que de faire comme partout ailleurs avec des prix qui se ressemblent tous, j'ai souhaité que l'on se démarque, en sculptant moi-même la Corse dans du bois de chêne massif. Je pense que ça a plu ».


Y aura t-il une nouvelle édition en 2026 ?

« Avant toute chose, permettez mois de remercier une fois de plus Ange Santini, maire de Calvi et son conseil municipal, pour leur soutien financier qui en font un des principaux partenaires de cette aventure. Pour ce qui est de 2026 oui, bien entendu, je suis prêt à repartir comme beaucoup le souhaite, mais cela dépendra de beaucoup de choses car les candidats sont nombreux au plan national. Il y a les départements, les clubs, les maires qui se battent pour avoir le droit d'organiser ce Mondial. J'ajouterai que certains sont en liste d'attente depuis 25 ans et que Calvi a réussi du premier coup Et, de cela, on peut en être fier. Ce qui est certain, c'est que cette organisation du championnat du monde représente un budget élevé et que pour ça, il nous faut le soutien de tous. Nous allons d'abord nous réunir pour le débriefing traditionnel et discuter

de l'avenir ».


Propos recueillis par Gilbert Guizol


 
 
 

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